Chef-charcutier à l’Épicerie-Comptoir
Natif de Nevers, Romain Boyer (32 ans) est passionné de rugby à XV depuis l’adolescence. Il joue en 3ème ligne, secteur réservé aux joueurs polyvalents amenés à intervenir sur toutes les phases de jeu. Son grand-père, boucher et charcutier en Lozère, et son père, directeur international de la filière charolaise, semblaient lui ouvrir, après son bac, la voie d’une carrière en milieu agricole (Espagne, Irlande, Australie).
Mais non, il renverse le jeu, tente une percée et marque un essai en droit civil (Master) qu’il transforme en droit patrimonial ! Après deux années de gestion de patrimoine chez AXA, changement radical de stratégie, Romain décide d’explorer les domaines qui avaient bercé son enfance rurale, la boucherie et la charcuterie. Bon sang ne saurait mentir !
Il entreprend, en 2014, une formation pour adulte en alternance, et passe son CAP de boucher à Nevers, puis de charcutier-traiteur, l’année suivante, au GRETA (Dardilly). Ses stages en entreprise lui ont appris les secrets des fricandeaux, du cervelas pistaché, du sabodet, du paté en croûte ; aussi est-il d’emblée prêt à entrer, auprès de Mathieu Viannay, dans le saint des saints, d’abord chez La Mère Brazier (2016) : préparation des trois pâtés de Belley d’après Brillat-Savarin et autres pâtés-croute, saucissons briochés et différentes spécialités lyonnaises. Il est aujourd’hui chef charcutier-traiteur de l’Epicerie-Comptoir Mère Brazier.
Il a fait sienne la devise de Stendhal : « La vocation, c’est avoir son métier pour passion. »
Françoise, charcutière à l’Épicerie Comptoir Mère Brazier, réalise avec passion le célèbre pâté en croûte de volaille de Bresse et foie gras selon la recette élaborée par Mathieu Viannay. En collaboration avec Romain Boyer, elle prépare également tous les délices charcutiers servis au comptoir de l’Épicerie. Les produits de la charcuterie à ne pas manquer : la Rosette de Lyon, le saucisson sec noir de Bigorre ou encore l’excellent jambon noir de Bigorre.